Depuis le 1er janvier 1949, l’utilisation du plomb est interdite en France dans le milieu du bâtiment. Cette date marque notamment le bannissement de la peinture au plomb. Cela semble logique aujourd’hui, et pour cause, le métal lourd est largement connu comme étant nocif pour la santé. Il entraîne une dégradation du système nerveux, et de la structure osseuse. Une fois inhalé, le plomb est très difficilement éliminé par l’organisme. Cela peut conduire à du saturnisme, de l’intoxication au plomb.
Pour ces raisons, il est obligatoire de réaliser un diagnostic plomb si votre bien a été construit avant cette date d’interdiction. Cela est valable pour les biens mis en vente et en location. Le document doit apparaître dans le Dossier de Diagnostics Techniques (DDT).
Le diagnostic plomb, c’est quoi ? On le retrouve aussi sous le nom de « Constat des Risques d’Exposition au Plomb » ou CREP. Il s’agit d’un examen durant lequel un diagnostiqueur certifié contrôle la teneur en plomb de votre logement. La limite autorisée est de 1mg/cm², au-delà de ce seuil, il est impératif de réaliser des travaux, car il y a un risque pour les habitants du bien.
L’expert effectue une recherche dans tous les revêtements intérieurs et extérieurs, et les matériaux qui sont susceptibles de contenir du plomb. Il classifie ses résultats sur une échelle de 1 à 3. La catégorie 1 regroupe les matériaux non dégradés, et la catégorie 3, ceux qui le sont le plus. Le propriétaire est tenu d’effectuer des travaux avant une vente ou une mise en location si le rapport montre des éléments de catégorie 3. Le diagnostic plomb reste ensuite valide pendant 1 an pour une vente, et 6 ans pour une location. En revanche, dans le cas où le diagnostiqueur ne détecte aucune trace de plomb ou qu’il reste en dessous de la limite autorisée, alors le diagnostic n’a pas de fin de validité.